En début de cycle 3, la séquence a pour objectif d’une part de faire le point sur les acquis de cycle 2, les pré-requis et les remédiations nécessaires, d’autre part d’initier les élèves à la démarche historique en classe et au quotidien à partir des ressources locales (site archéologique, paysage, bâtiment, objet de musée ou du quotidien, œuvre d’art, date, commémoration…). La proposition s’appuie sur trois exemples à adapter au contexte local : un bâtiment, un objet et une date.

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Faire de l'histoire

Résumé
Découpage en séances

Séance

(Titre et durée)

Thème, place dans la séquence et très brève description

Séance 1

​​​Faire de l’histoire au quotidien (1) - 1h​​

  • ​​​Pré-requis et évaluation initiale.

  • ​Enquête et interrogation des réalités sociales locales selon une démarche historique.

Séance 2

​​​Faire de l’histoire au quotidien (2) - 1h​​

  • ​​Élaboration d’une problématique.

  • ​Recherche, collecte et exploitation d’un corpus documentaire en fonction de la problématique.​

Séance 3

​​​Faire de l’histoire au quotidien (3) - 1h​​

  • ​​Exploitation d’un corpus documentaire pour interpréter une réalité sociale

  • ​Communication de résultats et comparaison raisonnée

Séance 4

​​Les usages de l’histoire - 1h ou plus selon le projet​

  • ​​Développement d’une culture historique pour interroger et interpréter les réalités sociales en interdisciplinarité​

Supports :

Tout pouvant être objet d’histoire dans l’environnement local (un paysage, une rue, un bâtiment, un objet de musée ou du quotidien, une œuvre d’art, une date, une commémoration…), les supports sont à rechercher ou à construire en fonction du questionnement ou de la problématique (site ou relevé archéologique, objet, copie d’archive, extrait de texte, photographie, carte postale et gravure, œuvre d’art, vidéo, film, page web…).

À titre d’exemple de la démarche, nous proposons trois types d’objets historiques : un monument, le fort Jacques ; un objet, le moulin à café ; une date, le 18 mai (les supports et matériels pour ces trois exemples sont précisés dans les supports et matériels des séances). Ces exemples sont simplement destinés à illustrer la démarche, construite sur des documents locaux collectés par le professeur et les élèves. La démarche sur ces trois exemples est développée dans des séquences spécifiques, notamment en 8e et 9e années.

Modalités d’évaluation :

  • Évaluation initiale (diagnostique) :

    • Questionner et faire l’analyse critique d’un document en distinguant celui-ci de son contenu.

    • Mener une recherche à partir d’un questionnement pour interpréter une réalité sociale

    • Utiliser et construire une chronologie et une carte

  • Évaluation finale (bilan) et critères/indicateurs de réussite :

    • Interroger et interpréter une réalité historique locale à partir de l’élaboration d’un questionnement, de la recherche et de l’exploitation d’un ensemble documentaire.

    • Organiser et présenter des résultats ; réaliser un projet de présentation publique (classe, école, communauté) de l’objet d’étude dans ses dimensions historiques ; analyse et présentation des projets existants pour la préservation ou l’ouverture au public d’un monument, pour la présentation muséale d’un objet, pour l’organisation d’une commémoration).

    • L'évaluation est menée à l'aide d'une grille d’auto-évaluation.​

Prolongements éventuels :

  • Selon l’objet d’étude et les conditions locales, notamment matérielles, concevoir un projet d’exposition ou de présentation muséale (scénario, cartels, affiche, communiqué de presse, création d’une page web…), un projet de visite, réels ou virtuels.

  • Rechercher, analyser et présenter des utilisations de l’objet d’étude dans la littérature, les arts plastiques, la musique, la publicité, les représentations officielles (monnaie, timbre poste, emblèmes…).

  • Illustrer et mettre en scène l’objet d’étude : dessin, peinture, photographie, vidéo, photomontage, textes (publicité, fiction, bande dessinée, guide touristique)

1. Le fort Jacques

  • Préparer et si possible organiser une visite, guidée par les élèves, du fort, ou de tout autre dispositif défensif construit pour résister aux puissances esclavagistes extérieures.

  • À partir d’une recherche sur Internet, réaliser un portfolio sur une étude comparative des forts en Haïti, comprenant une présentation générale du système défensif destiné à résister à l’envahisseur extérieur, une carte des forts, une courte monographie de chacun d’eux accompagnée d’une reproduction (photographie, croquis, dessin…, représentation officielle : Fort Cap-Rouge à Jacmel sur le billet de 10 gourdes, Citadelle Henry à Milot 100 gourdes, Fort Décidé à Marchand 250 gourdes)… À partir de la même recherche, dresser un état actuel des forts, réaliser un dossier de presse des projets éventuels de réhabilitation et, en lien avec les arts plastiques, l’ITAP et l’informatique, réaliser un guide touristique illustré sur papier ou sur écran.

2. Le moulin à café 

  • En lien avec l’éducation à la citoyenneté et les sciences de la vie et de la terre, préparer et si possible organiser une visite guidée par les élèves d’une plantation caféière actuelle ou historique, l’interview des membres d’une association travaillant sur la route du café : voir par exemple Adopte yon pye Kafe [www.routeducafe.net]

  • Réaliser un portfolio sur la culture du café dans l’économie de plantation esclavagiste et, en lien avec la géographie et l’éducation à la citoyenneté (notion de production équitable) un dossier de presse sur la production et le commerce du café aujourd’hui. Pour le XVIIIe siècle, voir par exemple : article « Caffé » de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (Volume 2, pp. 527 sq.), planches consacrées au « Caffe » (Tome 23 Règne végétal, planche C) et au « Distillateur Liquoristes Limonadiers, Mouture du Café », Recueil de planches de l'Encyclopédie, par ordre de matières, Tome second, Paris, Chez Panckoucke / Liège chez Plomteux 1783 [Google Books]; extraits de Ducoeurjoly S.-J., Manuel des habitans de Saint-Domingue, contenant un précis de l’histoire de cette île…, Paris, Arthus-Bertrand, [1802] 1803. Paris, Lenoir, vol. 2, pp. 2-27 [www.manioc.org/patrimon/SCH13064].

3. Le 18 mai

  • À partir d’extraits brefs des textes constitutionnels (Constitution de 1843, Titre VI, article 192 § 1, ainsi que les Constitutions suivantes, in Janvier Louis Joseph, Les Constitutions d'Haïti (1801-1885), Paris, C. Marpon et E. Flammarion, 1886 [disponible sur Gallica] ; Constitution de 1983, Titre III, Chapitre I, article 31 ; Constitution de 1987, Titre I, Chapitre 1, Articles 2-3) et des nombreux sites faisant référence à l’histoire du drapeau haïtien, réaliser un dossier illustré sur l’histoire et les variations du drapeau haïtien en présentant brièvement les contextes historiques.

  • Constituer un dossier de presse sur la Fête du drapeau haïtien.

  • En lien avec l’histoire des arts, rechercher, analyser et présenter des œuvres qui évoquent le drapeau haïtien ou ses couleurs, en constituer un portfolio, par exemple :

    • Mompremier Madsen, Dessalines Ripping the White from the Flag, Huile sur toile, 1995), UCLA Fowler Museum of Cultural History [www.fowler.ucla.edu].

    • Vientejol Eugène ou Rigaud Louis, La bénédiction des drapeaux, huile sur toile, vers 1904, Musée du Panthéon national haïtien.

    • Obin Philomé, Cruxifixion de Charlemagne Péralte pour la Liberté, huile sur isorel, 1970, Milwaukee Art Museum. Voir l’article de Dorelus Orso Antonio, « Le crucifix de Charlemagne Péralte », Le National, 1er octobre 2020 [www.lenational.org]

    • Télémaque Hervé, Le voyage d’Hector Hyppolite en Afrique, acrylique sur toile, 2000, Musée d’Art moderne de la ville de Paris [www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-d-art-moderne/oeuvres/le-voyage-d-hector-hyppolite-en-afrique] ou [www.photo.rmn.fr]

Différenciation et adaptation aux élèves à besoins éducatifs particuliers :

  • En fonction de la maîtrise des pré-requis et de l’évaluation initiale, la séquence est mise en place et pilotée à partir d’un questionnaire et d’un ou deux documents fournis aux élèves, projetés ou affichés.

  • Les élèves ayant une meilleure maîtrise des compétences requises ou en cours d’acquisition (ou éventuellement le professeur) résument les documents textuels ou décrivent les documents iconographiques et audiovisuels aux élèves ayant des difficultés visuelles. En cas d’utilisation de documents audiovisuels, les élèves (ou éventuellement le professeur) élaborent sous forme d’étiquettes des sous-titres sur les informations essentielles pour les élèves ayant des difficultés auditives.

Mise au point pour l’enseignant :

Compte tenu du contenu de la séquence centrée sur l’initiation à la démarche historique dans l’environnement local, la mise au point est proposée à partir des trois exemples retenus (le fort Jacques, Le moulin à café, le 18 mai) qu’il faudra adapter au quotidien des élèves.

1. Le fort Jacques

Après la victoire sur les troupes française du général Leclerc (décédé le 1er novembre 1802), puis du général Rochambeau (bataille de Vertières, 18 novembre 1803), Jean-Jacques Dessalines, Gouverneur général d’Haïti, « fait publier une ordonnance le 9 avril 1804, qui stipule que :“Les généraux divisionnaires, commandant les départements, ordonneront aux généraux de brigade d’élever des fortifications au sommet des plus hautes montagnes de l’intérieur, et les généraux de brigade feront, de temps en temps, des rapports sur les progrès de leurs travaux”. (signé) : DESSALINES » (Bulletin de l'ISPAN, n°3, 1er août 2009). Toute la documentation nécessaire est disponible dans :

  • Les Bulletins de l’ISPAN (Institut de Sauvegarde du Patrimoine National), entre autres les n°3, 1er août 2009 « Les fortifications de Marchand-Dessalines » (1) ; n° 5, 1er octobre 2009 « Les fortifications de Marchand-Dessalines » (2) ; n° 7, 1er décembre 2009 « Le fort Jacques, le monument historique le plus visité d’Haïti » [https://ispan.gouv.ht/].

  • Augustin Jean Ronald, Mémoire de l'esclavage en Haïti. Entrecroisement des mémoires et enjeux de la patrimonialisation, Université Laval, 2016 [https://corpus.ulaval.ca].

  • Delatour Patrick, Jolibois Henri Robert, « Annexe 1. Les fortifications, défense et patrimoine », in Hector Michel, Hurbon Laënnec (dir.), Genèse de l'État haïtien (1804-1859), Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2009, p. 327-332 [http://www.openedition.org].

  • « 18 me : Fet Drapo Ayiti », Potomitan [https://www.potomitan.info/ayiti/drapeau.php].

  • Fleury Geneviève, « Fort Jacques, un site, une tradition », Le National, Port-au- Prince, 19 octobre 2020.

2. Le moulin à café

L’idéal est d’interroger l’objet ancien ou récent pour poser la question de la production, de la commercialisation et de la consommation du café depuis le XVIIIe siècle. À défaut, en lien avec l’ITAP, la planche de l’Encyclopédie, gravée par Scattaglia, sert de point de départ :

Caffé […] Que l’on ne doit en pulvériser qu’autant & qu’au moment que l’on veut l’infuser : on se sert pour cet effet d’un petit moulin portatif, composé de deux ou trois pieces ; d’une gorge qui fait la fonction de trémie, dans laquelle on met le caffé grillé, & qu’on bouche d’un couvercle percé d’un trou ; d’une noix dont l’arbre est soûtenu & fixé dans le coffre ou le corps du moulin qui la cache, & dans lequel elle se meut sur elle-même : la partie du coffre qui correspond à la noix est de fer, & taillée en dent ; il y a au-dessous de la noix un coffret qui reçoit le caffé à mesure qu’il se moud. Voyez Plan. du Tailland. 3 un moulin à caffé, r s tout monté ; & dans les fig. 4. m m l, k, o p p, n, un autre moulin & son détail. La fig. 4. est l’arbre séparé du moulin r s : m m l, autre moulin ; m, son arbre ; k, son embase ; n, sa coupe par le milieu ; o, sa noix ; fig. r s, r est la trémie. », D’Alembert, Diderot, 1751, Tome 2, p. 527-529.

À compléter par l’étude de la tasse à café (tome 4 des planches, Faiencerie, planche II, tasse à café) Pà lier avec la tradition de la tasse de café dans la société haïtienne ; d’une caféière (voir la reproduction dans Moral 1955), à partir notamment de « L’habitation caféière coloniale de Dionet ses ruines de logements d’esclaves », Bulletin de l’ISPAN, n° 4, 1er septembre 2009 [https://ispan.gouv.ht/]. 

Pour compléter :

  • « Historique du broyeur à café », Association internationale des collectionneurs de moulins à café (AICMC) [https://aicmc.fr/broyeur-2].

  • Boucheron Patrick (dir.), Faire l'histoire par le prisme des objets, Arte TV (série d’émissions de 18 mn proposant le récit et l’analyse de l’histoire d’un objet par un historien).

  • Dockès Pierre, Le sucre et les larmes. Bref essai d’histoire et de mondialisation, Paris, Descartes & Cie, 2009.

  • Grataloup Christian, Le monde dans nos tasses. Trois siècles de petit déjeuner, Paris, Armand Colin, 2017.

  • INESA, “Coffee in Haiti: The Current State of the Industry and a Lobbying Campaign to Improve the Socio-Economic Position of Growers”, 2001.

  • IRAM / RECOCARNO, « Diagnostic de la production caféière dans les zones d'intervention de Recocarno », Port au Prince, Haïti. 2003.

  • IRAM-LAREHDO. « Analyse de la filière informelle d'exportation de cafés d'Haïti vers la République Dominicaine », Port au Prince, Haïti. 2005.

  • Laborie P. J,The coffee planter of Saint Domingo; with an appendix, containing a view of the constitution, government, laws, and state of that Colony, previous to the year 1789. To which are added, some hints on the present state of the Island, under the British Government, London, T. Cadell & W. Davies, in the Strand, 1798.

  • Mauro Frédéric, Histoire du café, Paris, Desjonquères, 2002.

  • Mintz Sindney, Sucre blanc, misère noire. Le goût et le pouvoir, Paris, Nathan, 1991.

  • Moral Paul, « La culture du café en Haïti : des plantations coloniales aux "jardins" actuels », In Cahiers d'outre-mer, N° 31 - 8e année, Juillet-septembre 1955. pp. 233-256 [www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1955_num_8_31_1968]

  • NCAH, « Les Grandes Orientations de Politique Nationale pour le Développement du Secteur Café. » 2002.

  • Singaravélou Pierre, Venayre Sylvain, Le magasin du monde. La mondialisation par les objets du XVIIIe siècle à nos jours, Paris, Fayard, 2020.

  • Thé, café ou chocolat ? Les boissons exotiques à Paris au XVIIIe siècle, Paris Éditions Paris Musées, 2015.

3. Le 18 mai

Il s’agit de questionner un jour férié lié à une commémoration nationale à partir des commémorations locales ou de la reproduction du billet de 10 gourdes représentant Catherine Flon de l’Arcahaie cousant le drapeau, 1987 [https://www.brh.ht/moyens-de-paiements/billets-images-et-caracteristiques]. Voir :

  • Accilien, Cécile et al., Revolutionary Freedoms : A History of Survival, Strength and Imagination in Haiti, Coconut Creek, Caribbean Studies Press, 2006.

  • Aubourg Michel, Le drapeau Dessalinien, contribution à l’histoire d’Haïti, Port-au-Prince, Imprimerie Theodore, 1958.

  • Autour de notre drapeau, Port-au-Prince, Collection Patrimoine, 2003.

  • Bonaparte Auguste Claude, Bonaparte Auguste Marcel, Pour le drapeau : contribution à la recherche sur les couleurs haïtiennes, [Canada], C. et M.B. Auguste, 1982.

  • Celius Chris, « Haiti: Catherine Flon’s Needle, Flag and Undeniable Legacy », Foreign Policy Blogs, 2012 [http://foreignpolicyblogs.com/2012/05/27/haiti-catherine-flons-needle-flag-undeniable-legacy/].

  • Claude-Narcisse Jasmine, Narcisse Pierre-Richard, Mémoire de femmes, Catherine Flon, Unicef-Haïti, 1997 [http://jasminenarcisse.com/memoire/01_anonymes/06_catherine.html].

  • Fanm Deside, Haïti – Commémoration/Drapeau: L’héroïne Catherine Flon représentée par Fanm Deside à Jacmel [http://www.fanmdesidehaiti.org/2015/06/29/haiti-commemorationdrapeau-lheroine-catherine-flon-representee-par-fanm-deside-a-jacmel].

  • Fombrun Odette Roy, History of the Haitian flag of independence, Danvers (MA, USA), Flag heritage Foundation, 2013.

  • Fombrun Odette Roy, Le drapeau et les armes de la République d’Haïti, Port-au-Prince, Editions Deschamps, 1987.

  • Gauthier Jean Gardy, « Catherine Flon, héroïne et unificatrice », Le Nouvelliste, 16 mai 2007 [http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/43529/Catherine-Flon-heroine-et-unificatrice].

  • Haiticulture, Site culturel de la communauté haïtienne de Suisse. Femmes d’Haïti : Catherine Flon [http://www.haiticulture.ch/Catherine_Flon.html].

  • Janvier Louis Joseph, Les Constitutions d'Haïti (1801-1885), Paris, C. Marpon et E. Flammarion, 1886 [disponible sur Gallica]

  • Manigat Leslie F., Le drapeau de l’Arcahaie et de la deuxième phase des guerres d’indépendance, Port-au-Prince, Média-Texte, 2004.

  • Méléance Elmide, « Catherine Flon and the Creation of the Haitian Flag », in C. Accilien et al., Revolutionary Freedoms :A History of Survival, Strength and Imagination in Haiti, Coconut Creek, Caribbean Studies Press, 2006p. 91-94.

  • Ministère de l’information et des relations publiques, Haïti : le drapeau de la nouvelle indépendance, Port-au-Prince, Haïti, Ministère de l’information et des relations publiques, 1986.

  • Privert Jocelerme, Notre drapeau : la genèse de notre fierté, Port-au-Prince, C3 Éditions, 2016.

  • Reyes, Michael C., « ‘Nous L’avons Gardée En Nous, La Tranche Blanche’ : Rethinking the Time of the Haitian Flag », in Jean F. Brierre’s, « Le Drapeau De Demain » (1931), Journal of Haitian Studies, vol. 23, no. 1, 2017, pp. 35–58.

  • Saint Juste Laurore, Les couleurs du drapeau national, 1803-1986, Port-au-Prince, Haïti, Imprimeur II, 1988.

  • St Phard Woovins, « Derrière les différentes couleurs qu'a connues le drapeau haïtien », Le National, 13 novembre 2018 [www.lenational.ht]

  • Vital, Octavien, « Le 18 mai 1803 : Jean-Jacques Dessalines crée le drapeau haïtien », Paroles en archipel, 2013 [http://parolenarchipel.com/2013/05/18/le-18-mai-1803-dessalines-cree-le-drapeau-haitien].